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Le gouvernement suspend pour 3 mois tous les droits et taxes a l’importation du riz 

Réagissant à la situation marquée par la hausse des prix de toutes les céréales sur l'ensemble du pays, le gouvernement, par la voix de son Porte-parole, le ministre de la  Communication, M. Mohamed Ben Omar, a rendu public, vendredi dernier, un communiqué. Dans ce communiqué, le ministre a situé les facteurs qui expliquent non seulement cette flambée des prix sur les marchés, mais aussi et surtout, les dispositions pratiques que le gouvernement a envisagé de prendre pour atténuer le phénomène. Le communiqué du ministre de la Communication , Porte-parole du gouvernement, M.Mohamed Ben Omar, se présente ainsi qu'il suit :  "Depuis quelques temps, on assiste à une hausse des prix de toutes les céréales sur l'ensemble du pays. Pour comprendre ce phénomène, le gouvernement, soucieux de maintenir une stabilité des prix, notamment ceux des produits de base, a mené des investigations pour en déterminer les causes. Il ressort de ces investigations qu'aucune pénurie des stocks n'est à l'origine de cette hausse. Les marchés sont régulièrement approvisionnés et aucune perturbation n'a été décelée à ce jour. De même, aucune situation de rétention ou de dissimulation de stock n'a été constatée. La hausse est liée à plusieurs facteurs dont essentiellement une baisse de la production du riz au niveau mondial, une faible production de maïs dans la sous-région. Cette situation concerne du reste l'ensemble de la sous-région et présente quasiment les mêmes caractéristiques dans tous les Etats.Face à cette situation, le gouvernement décide de renforcer les stocks sur les marchés et atténuer de manière significative la hausse drastique des prix. A cet effet, le mil, le sorgho et le maïs ne supportant déjà aucun droit ou taxe à l'importation, le gouvernement décide, en ce qui concerne le riz

1.) La suppression, pour une durée de trois (3) mois de tous les droits et taxes à l'importation; 2.) L'acquisition par l'Etat de riz sur les marchés internationaux en vue d'une intervention appropriée en direction des couches les plus démunies de la population.

Afin de garantir une répercussion de cette suppression des droits et taxes, le gouvernement définira de façon concertée avec les opérateurs économiques bénéficiant de ce régime exceptionnel, les prix à pratiquer sur les marchés. Les modalités y afférentes feront l'objet de communiqués ultérieurs des ministères compétents. Au-delà de ces mesures conjoncturelles, le gouvernement est déterminé à poursuivre résolument la mise en oeuvre de sa stratégie de promotion de la production locale ".

 

Détournements de fonds : plusieurs maires en prison

Le président du Conseil régional de Dosso, Issa Arzika, a été arrêté et écroué à la prison civile de Tillabéry, à 300 km de sa collectivité, alors qu’à Maradi, capitale économique du Niger, les maires des trois communes ont été entendus par les juges de la Cour d’Appel de Zinder avant d’être placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Zinder.
Ainsi quatre maires élus ont été interpelés entre lundi et mercredi à Maradi (700 km au centre) et Dosso (137 km au sud) pour des présumés détournements de fonds destinés à la gestion de leurs communes.
Depuis le lancement des inspections d’Etat commanditées par le président Mamadou Tandja dans les municipalités, de nombreuses malversations ont été révélées dans la gestion des entités décentralisées alors que plusieurs maires et opérateurs économiques sont écroués.
Une inspection d’Etat diligentée récemment révèle que dans la région de Dosso tous les 43 maires des différentes communes sont accusés d’avoir opéré des détournements allant de 3 millions FCFA à plus de 200 millions FCFA.
Jeudi, un conseiller municipal de Dosso a affirmé sous couvert d’anonymat que l’inspection d’état qui a concerné la quarantaine de communes de la région « est tout à fait contestable ».
« Nous avons déjà publié une déclaration pour réclamer une contre inspection en présence des députés et des chefs coutumiers de la région», a ajouté la même source, se refusant de dire s’il y a eu détournement ou pas dans la gestion de leurs municipalités.
Fin décembre 2007, le président du Conseil régional de Maradi, Idi Malé, et le receveur de la même ville, ont été arrêtés et conduits directement à la prison civile de la ville pour « malversations financières » de près de 50 millions FCFA.
A Niamey, une dizaine d’opérateurs économiques militants du MNSD (pouvoir), présidé par le Premier ministre déchu Hama Amadou, croupissent en prison suite à l’opération « mains propres » lancée il y a quelques mois par le chef de l’Etat nigérien.
Cette série d’arrestations intervient cinq mois avant la tenue des élections municipales et six mois après l’inculpation du maire de Niamey pour détournement de 92 millions FCFA et non respect de l’égalité des citoyens devant les marchés publics.

Cyberpresse

 

Honorables Députés, essuyez nos larmes !

 Comme s’il est condamné à un éternel recommencement, le Niger se retrouve encore à la croisée des chemins. Rhissa Ag Boula, l’ex-ministre du tourisme et ancien chef rebelle des années 90, vient d’affirmer avec fracas son appartenance au Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ). Ce qui au départ était un simple malentendu tend à devenir une remise en cause de la paix, mais aussi de la démocratie et du développement, toutes choses que nos compatriotes sont en train de construire, au prix de mille sacrifices. Des sacrifices consentis par un peuple épris de paix et de quiétude, un peuple intégré et tolérant, qui tire sa symbiose des profondeurs d’une Histoire vérifiée et soutenue par les thèses de plusieurs compatriotes versés dans cette science. Cette Histoire, nous sommes aujourd’hui en train de la blesser, de la piétiner, de la torturer, portant ainsi atteinte aux fondements d’une intégration précoloniale que nous avons plutôt le devoir moral de raffermir, de consolider et de cultiver. Il est bien vrai que beaucoup de tous ces pyromanes qui attisent, non pas la flamme de la paix, mais la flamme d’une guerre absurde, inutile et injustifiée, ne sont pas capables de distinguer le noir du blanc. A ceux-là, il est insensé d’adresser le moindre message. Mais il est toujours possible de rappeler à ceux-là que les sirènes de la guerre, distillées à dessein, ont réussi à faire taire, leurs devoirs sacrés. Car nous doutons fort qu’ils aient été convaincus par la nécessité d’opposer à une situation que le dialogue aurait suffi à régler, la force brute et animale des armes. Nous ne pensons pas aussi qu’ils aient compris et accepté que le Niger pourrait exploiter ses immenses richesses en privilégiant paradoxalement une logique d’affrontement. N’est-ce pas donner raison à ceux qui ont pris les armes ? N’est-ce pas les conforter dans leur position et semer le doute dans l’esprit de ceux qui nous observent quant à nos nobles intentions ?

Entre les uns qui ont pris les armes parce qu’ils estiment que certains aspects des accords de paix de 1995 et ceux additionnels de 97-98 n’ont pas été respectés et les autres qui ont pensé judicieux d’y opposer la force militaire, que de gâchis pour notre pays. Le Niger bien entendu, n’est sans doute ni celui de Aghali Alambo, ni celui de tous ces esprits retors mais certainement obtus qui vocifèrent à chaque glissement vers le chaos pour nous enfoncer dans une logique de bêtise humaine : la guerre. Entre les deux, il y a sûrement un autre Niger, celui de la paix et de la concorde entre tous les fils du pays et qui a déjà réussi à vaincre toute velléité guerrière en avril 1995 ; un autre Niger qui pour le moment est encore sous le choc des théoriciens de la méthode forte. Pour combien de temps ?

Ce qui déroute dans ce qui se passe au Niger actuellement, c’est la démission collective de la classe politique nigérienne, particulièrement les députés dans leur ensemble qui se complaisent dans un silence assourdissant. Un silence qui en dit long sur la supposée séparation des pouvoirs au Niger. Pour nous, simples citoyens qui n’avons d’autre moyen de recours que vous, nous pensions que l’Assemblée nationale au moins se démarquerait de cette logique guerrière et demanderait au gouvernement de prendre les mesures nécessaires en vue d’un rapide retour de la paix.

La guerre a-t-elle jamais réglé une crise ? Que nous sachions encore, la plus puissante armée au monde est aujourd’hui à la recherche, difficile il faut l’avouer, de voies de sortie honorables d’un pays qu’elle pensait envahir et mettre au pas en un temps record. Plus proche de nous, le cas de la Côte d’Ivoire, du Liberia, de l’Algérie et bien d’autres sont là pour rappeler à notre mémoire qu’il n’y a rien de tel que le dialogue pour régler un malentendu. Les exemples en réalité foisonnent comme têtards dans un étang. La question fondamentale que nous posons à tous les députés, toutes obédiences confondues, est de savoir pourquoi devons-nous nous battre entre frères et sœurs nigériens ? Personnellement, nous ne voyons pas de raison raisonnable qui puisse soutenir ces inepties que des individus en mal de reconnaissance, ont accepté de porter et de véhiculer par voie de presse, comme étant la position unanime de tous les Nigériens. Ce qui fait leur semblant de prospérité, c’est bien sûr le silence assourdissant et complice de tous ces leaders politiques qui savent, en leur âme et conscience que le Niger va à vau-l’eau.

Ce qui s’est passé à Tézirzet aurait pu certainement être évité ! Ce qui s’est passé à Tanout aurait pu l’être également ! Tout comme ces explosions de mines qui ont emporté d’innocentes personnes. C’est votre devoir, honorables députés, de nous éviter de telles dérives. C’est à vous de faire baisser la température, de donner une chance pour la paix. Car, vous en conviendrez certainement, on ne peut construire la paix en se contentant de la chanter. La paix, disait Feu Houphouët Boigny, c’est un comportement, pas un mot. Les liseurs de motion comme on les aurait appelés ailleurs, qui gagnent les moyens de leur survie au prorata du poids de salive déversé, sont tout autant dangereux pour la paix au Niger que ceux qui pensent pouvoir faire aboutir l’application des accords de paix en faisant crépiter les armes. L’option de la solution militaire ne sert que des intérêts extérieurs.

Honorables députés,

Vous conviendrez avec nous aussi qu’on ne gère pas les hommes avec de la passion et des humeurs. Les responsabilités d’Etat, nous le pensons, exigent de la hauteur, du détachement et surtout de l’humilité, celle de s’asseoir sur ses propres ressentiments et d’agir en tenant compte de l’intérêt du groupe. Privilégier le dialogue, le soutenir et le défendre ouvertement n’est donc ni du défaitisme ni de la honte. Au contraire, il procède d’une démarche consciente et responsable, de la vision unitaire d’un Etat qui n’a aucun intérêt à focaliser ses efforts et ses maigres ressources sur une entreprise suicidaire. Il est par conséquent dommage d’entendre, alors que les Nigériens tendent quotidiennement l’oreille pour entendre le président Tandja appeler enfin à la réconciliation de tous les fils du Niger, le porte-parole du gouvernement clamer que le budget de l’Etat tout entier y passera s’il le faut. L’histoire, un jour, retiendra, sans doute avec des termes durs, l’extraordinaire attitude des leaders politiques nigériens face à ce drame dont ils assumeront une bonne part de responsabilité. Surtout celles d’une Assemblée nationale qui s’illustre curieusement par une apathie inexplicable dès lors qu’il s’agit de parler et d’agir pour la cohésion nationale et la quiétude sociale.

Nous comprenons et défendons aussi l’intégrité du territoire national qui n’est pas négociable. Nous nous battrons tous, jusqu’au sacrifice suprême s’il le faut, pour que le Niger exploite les richesses de son sous-sol. Personne d’ailleurs, jusque dans les rangs du MNJ, il nous semble, ne peut aller à l’encontre de ces grands principes.

C’est dire qu’en soutenant l’option militaire tout en affirmant cette détermination à exploiter l’uranium et le pétrole entre autres, il y a une contradiction flagrante qu’il est bon de relever. Comment pourrons exploiter ces richesses dans un contexte d’insécurité permanente ? Quel est le bailleur de fonds qui risquerait ses ressources (financières, matérielles et humaines) sans être assuré qu’il tirerait profit de ses investissements ? Soyons réalistes ! C’est forcément en misant sur la concorde nationale, la paix et la quiétude que nous pourrons attirer les investisseurs, exploiter nos richesses et en tirer les ressources indispensables pour changer le Niger de demain.

C’est un devoir qui nous interpelle. Un devoir que nous avons vis à vis des plus jeunes et des générations à venir.

L’Assemblée nationale ne peut, à moins de se compromettre dans une position qu’elle n’a ni l’honneur ni la fierté de soutenir et de porter, cautionner cette logique guerrière. Nous avons à ce propos apprécié la position courageuse et sage de l’honorable député Brigi Rafini qui a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’un petit problème de bandits isolés, mais d’une question assez grave qu’il fallait prendre au sérieux. Nous avons aussi admiré la grande maturité de M. Mohamed Anacko, Haut Commissaire à la restauration de la paix, qui a fait une lecture juste et mesurée de la situation. Pourquoi Brigi et Anacko sont-ils les seuls à dire ouvertement leur choix pour la paix ?

Pourquoi ce silence, Excellence M. le président de l’Assemblée nationale, vous sous le magistère duquel les accords de 1995 ont été signés ? N’êtes-vous pas jaloux de votre bébé ? Pourquoi ce silence inaccoutumé, Honorable député Jackou, vous dont le courage politique n’est plus à démontrer et qui vous êtes toujours battu pour les causes nobles ?

Où êtes-vous Honorable député Bazoum Mohamed dont les envolées lyriques ont convaincu plus d’un sceptique en d’autres circonstances ?

Honorables députés,

Ces mots sont les larmes d’un peuple qui épie la moindre initiative de votre part pour alléger ses souffrances et lui permettre de rêver de lendemains meilleurs. Ces sont les larmes des millions de Nigériennes et de Nigériens, qui souffrent en silence de ce drame national (s’entretuer entre compatriotes en est toujours un) et qui ne savent plus à qui recourir pour y mettre fin.

Ce sont les larmes aussi de ceux qui viennent de naître, et même ceux qui vont venir plus tard, et dont le vœu le plus cher serait probablement de se voir léguer un pays riche de ses hommes et de ses ressources minières, épris de paix et de concorde nationale.

Ce sont enfin les larmes de vos femmes, de vos filles, de vos sœurs, de vos fils, qui ne comprennent pas encore cette logique guerrière dans laquelle on dit pourtant vouloir construire la paix et la pérenniser.

QU’IL VOUS PLAISE DONC DE LES ESSUYER POUR QUE VIVE LE NIGER DANS LA PAIX

 

11ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de pays membres de l’OCI a DAKAR

Demain 13/03/2008 s'ouvre au Palais des Congrès de Dakar (Sénégal), la 11ème Session au Sommet de Chefs d'Etat et de gouvernement de pays membres de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI).

Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, est arrivé depuis hier à Dakar, à la tête d'une importante délégation. Il importe de rappeler à cette occasion que l'OCI a parrainé les 12 et 13 juin 2007, une conférence internationale de donateurs sur la consolidation de l'autosuffisance alimentaire dans notre pays à Doha (Qatar). L'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), dont notre compatriote Hamid Algabit a assuré le Secrétariat général de 1989 à 1994, renferme plus d'un milliard de musulmans. Elle est née à la suite de l'incendie ''criminel'' de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, en août 1969. Cet événement a servi de déclic à la création de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), deux mois plus tard, le 25 septembre 1969 à Rabat au Maroc. Mais c'est en 1972 que l'institution a vu officiellement le jour avec l'adoption de sa charte à Djeddah, ville qui depuis abrite le siège provisoire du Secrétariat général de l'OCI. Les Etats membres de l'OCI ambitionnent ainsi de "parler d'une seule et même voix pour défendre les intérêts des Etats membres et assurer le   progrès et le bien-être de leurs populations et de tous les musulmans à travers le monde", tel que stipulé par sa Charte fondamentale. Cette onzième Session au Sommet de l'OCI constitue un tournant décisif pour les pays membres car elle va être sans conteste une occasion ultime pour les Chefs d'Etat de marquer, plus que par le passé, leur solidarité entre eux. En effet, cette charte stipule que les pays doivent œuvrer dans la consolidation de la solidarité islamique, le renforcement de la coopération entre les États membres dans les domaines économiques, sociaux, culturels, scientifiques ainsi que dans les autres domaines d'importance vitale et procéder à davantage de consultations entre les pays membres au sein des organisations internationales. Particulièrement sur ce dernier point, au nom de la géopolitique et la mondialisation, des sujets sont nombreux qui méritent une véritable consultation de la Oummah islamique. C'est une occasion que les Chefs d'Etat doivent saisir pour aborder toutes les questions devant garantir le développement de l'espace OCI. Il s'agit donc pour les Chefs d'Etat de prendre les mesures nécessaires pour consolider la paix et la sécurité mondiale fondées sur la justice; de coordonner l'action pour sauvegarder les lieux saints, et de consolider la lutte de tous les peuples musulmans pour la sauvegarde de leur dignité, leur indépendance et leurs droits nationaux. Il s'agit donc d'agir vite pour créer une atmosphère propre à promouvoir la coopération et la compréhension entre les États membres.

S. Daoura

 

Déclaration de Ouagadougou sur la Dépénalisation des délits de Presse

Les organisations professionnelles de média et les journalistes de l’espace CEDEAO et de la Mauritanie  à Ouagadougou du 27 au 29 février 2008 dans le cadre du séminaire sous régional  sur la dépénalisation des délits de presse dans l’espace CEDEAO et la Mauritanie,
Réaffirment leur engagement à l'égard de la liberté de la presse en tant que droit de l'homme fondamental et élément constitutif indispensable de la démocratie dans chaque pays, y compris dans les pays membres de l’espace CEDEAO et la Mauritanie,
Identifient comme principal danger  pour la liberté de presse dans l’espace CEDEAO et la Mauritanie, le recours généralisé aux lois sur l'injure publique qui interdisent toute critique à l'égard des hommes politiques et du pouvoir, et aux lois sur la diffamation, deux types de législation utilisées sans discrimination dans la plupart des Etats ,  qui les maintiennent avant tout pour ''verrouiller l'information'', à l’exception de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Ghana,  
Notent que dans les pays membres de l’espace CEDEAO et la Mauritanie, la presse  est handicapée par un arsenal de mesures répressives, allant de l'emprisonnement et de la persécution des journalistes au fléau généralisé que sont les lois sur la diffamation et l'injure publiques qui sont utilisées, par les gouvernements pour empêcher toute évaluation critique de leurs politiques et priver le public de toute information sur les délits qu'ils commettent, Affirment leur conviction que l'espace sous régionale qu’est la CEDEAO et la Mauritanie a instamment besoin d'une presse plurielle, forte, libre et indépendante qui puisse exercer véritablement leur rôle de contre pouvoir
Considèrent que la liberté de la presse reste essentielle à l'établissement de la bonne gouvernance et du développement économique, politique, social et culturel durable, de la prospérité et de la paix dans l’espace CEDEAO et la Mauritanie, et à la lutte contre la corruption, la famine, la pauvreté, le conflit armé, la maladie et le manque d'éducation,
Réaffirment leur  responsabilité en tant que femmes et hommes de médias  pour mener une "campagne énergique et sur le long terme contre les violations et les restrictions de la liberté de la presse",
Notent que l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples  garantissent la liberté d'expression comme droit fondamental, et soulignent qu'elle est essentielle à la réalisation d'autres droits fondamentaux énoncés dans les traités internationaux des droits de l'homme,
Rappellent que ces principes ont été réaffirmés et approuvés par l’ Acte constitutif créant l’Union africaine, mais surtout par la  Déclaration de 2002 sur les Principes de la Liberté d'expression en Afrique, adoptée par la Commission africaine des Droits de l'Homme et des Peuples et par l'Union Africaine, plaçant ainsi les Etats Membres de l'Union Africaine dans l'obligation de défendre et de préserver la liberté de la presse,
Se souviennent également la Déclaration de Windhoek de 1991 sur la Promotion d'une Presse Africaine Indépendante et Pluraliste,
Sont aussi mémoratifs que le Protocole additionnel sur la bonne gouvernance et la démocratie adopté par les pays membres de la CEDEAO, fait de la liberté de presse un des principes de convergence constitutionnel, obligeant ainsi les Etats à garantir cette liberté,
Observent qu'en dépit des opportunités juridiques qui auraient pu permettre à une presse libre d'émerger, la liberté de la presse continue d’être toujours malmenée dans de nombreux pays membres de l’espace CEDEAO  et que le meurtre, l'emprisonnement, la torture, l'interdiction, la censure et le recours à des décrets continuent de se pratiquer dans plusieurs Etats,
Reconnaissent que ces formes grossières de répression sont renforcées par l'exclusion délibérée de certains journaux des placements publicitaires gouvernementaux, le poids de taxes élevées sur l'importation d'équipements et de papier journal, et la concurrence déloyale des médias d'Etat,
Déclarent que les Etats membres de l’espace CEDEAO et  la Mauritanie doivent :
Reconnaître le caractère indivisible de la liberté de la presse et respecter leurs engagements pris dans le cadre des conventions internationales, régionales et sous régionales  réaffirmant la liberté, l'indépendance et la sûreté de la presse, et
Favoriser cet objectif en abrogeant  d'urgence les lois sur la diffamation et l'injure publiques ,
Appellent :
Les gouvernements et les parlements des Etats membres de l’espace CEDEAO et  la Mauritanie à examiner et à abolir d'urgence toutes les autres lois qui limitent la liberté de la presse,
Les gouvernements des Etats membres de l’espace CEDEAO et  la Mauritanie qui ont emprisonné des journalistes pour leurs activités professionnelles à les libérer immédiatement et à autoriser les journalistes contraints à l'exil à rentrer dans leur pays,
Les Etats membres de la CEDEAO et  la Mauritanie à :

  • se conformer aux principes énoncés dans l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et autres protocoles, et à offrir des garanties constitutionnelles à la liberté de la presse,
  •  se conformer aux principes énoncés dans l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et autres protocoles, et à offrir des garanties constitutionnelles à la liberté de la presse,
  • promouvoir la liberté de la presse en aidant notamment les média dans les domaines du développement des compétences et de l'accès au capital et à l'équipement,
  • créer un fond pour le développement des médias et recommandent qu'une attention particulière soit accordée à la réforme juridique des médias , notamment la suppression dans l’espace sous régional ouest africain  des lois pénalisant la diffamation et l'injure publiques,

Condamnent toutes les formes de répression des médias de l’espace CEDEAO et la Mauritanie qui permettent d'interdire des journaux, et l'utilisation d'autres sanctions comme le prélèvement de taxes à l'importation sur le papier journal et sur le matériel d'impression et la suppression des annonces publicitaires,
Les femmes et hommes de média de l’espace CEDEAO et la Mauritanie prenant part au séminaire régional sur la dépénalisation des délits de presse font cette déclaration à partir de Ouagadougou, en interpellant solennellement tous leurs Etats à reconnaître que le progrès politique et économique qu'ils appellent de leurs vœux ne peut aboutir que dans un espace de liberté, et doté d’une presse libre et indépendante en dehors de tout contrôle gouvernemental, politique ou économique.
Cette Déclaration sera présentée  au Président de la Commission de la CEDEAO avec la demande qu'elle soit distribuée à tous les Etats membres de la CEDEAO pour être approuvée par la CEDEAO lors de sa prochaine rencontre au sommet des Chefs d'Etat.

Un nigérien arrêté au Maroc avec 107 capsules de cocaïne dans l'estomac Rabat, Maroc

Les services de police de l'aéroport Mohammed V de Casablanca ont arrêté, lundi 31 Mars 2008, un ressortissant nigérien en possession de 107 capsules de cocaïne sous forme de capsules dissimulées dans son estomac. L'enquête suit son cours afin de déterminer s'il s'agit d'un réseau de trafiquants. L'information a été confirmée par une source policière  sans plus de précisions.

Comparution du sultan Aboubacar Sanda devant la Cour Suprême

Le dossier du sultan du Damagaram révoqué en 2001 par le gouvernement n’a pas pu être plaidé, le 24 mars, en raison de la fête des pâques, ni même le lendemain. Un des conseillers de la Cour d’appel, où le dossier devrait être plaidé, serait empêché.
Ce qui explique le renvoi au 14 avril prochain. On se rappelle qu’à la mi-2001, le sultan Aboubacar Sanda a été destitué par le gouvernement, qui l’a accusé de plusieurs délits. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Mahamane Manzo surnommé « Tchakmol » avait pris un acte mettant fin aux fonctions du sultan. Il sera remplacé sur le trône par Mamadou Moustapha (qui n'a toujours pas été intronisé), qui fut suppléant du président du parti CDS, Mahamane Ousmane.Le dossier de l'ancien Sultan a été repris en appel devant la cour Suprême alors que la justice a décidé d'un non lieu en son encontre après plusieurs mois en prison. Une question qui se posent déjà et qui constituera sans aucun doute un véritable casse tête politico-judiciaire est de savoir ce qu'il adviendra de la légitimité de l'actuel sultan Moustapha Mamadou une fois que la Cour Suprême, la plus haute juridiction nigérienne confirme la décision de la justice: Aboubacar Sanda retrouve t-il alors son trône? Affaire à suivre et certainement que les prochains jours nous édifieront.Les observateurs y ont vu une machination politique, surtout que le ministre Manzo, ami d’enfance du sultan destitué, est lui aussi du CDS, comme par hasard.

A.Y. Barma

Les déboires d'un maire

Le maire d’une commune de Niamey a actuellement maille à partir avec la justice depuis le déclenchement de l’opération « mains propres ». Deux dossiers le concernant ont été ficelés : le premier porte sur un détournement de 78 millions FCFA et le second de 25 millions, ce qui fait un total de 103 millions FCFA. Le 1er magistrat communal aurait remboursé 39 millions, ce qui lui a permis de bénéficier d’une liberté provisoire. Le problème n’est pas d’avoir bénéficié d’une liberté provisoire, puisque c’est là une prérogative du juge. Il reste que malgré ces graves forfaits, aucune mesure conservatoire n’a été prise par la hiérarchie contre ce responsable. Tenez vous, il continue à gérer la commune comme si de rien n’était.

Source : Républicain-Niger

 

Projet d’Interconnexion ferroviaire des chemins de fer du Bénin, du Burkina, du Niger et du Togo

«Le projet AFRICARAIL vient d’acquérir une nouvelle étude de faisabilité des interconnections ferroviaires financée par la BAD dans le cadre de la CEDEAO» déclare M. Kaffa Amadou

Mr KAFFA Hamadou, vous êtes l’Administrateur Général de l’organisation dénommée Africarail en charge du programme sous régional d’interconnexion ferroviaire comprenant le Bénin, le Burkina Faso, le Niger et le Togo. Pouvez-vous le présenter à nos lecteurs ?

Je vous remercie de l’opportunité que vous me donnez de faire connaître le Projet Africarail. Le Projet AFRICARAIL est chargé de réaliser l’interconnexion des chemins de fer existants dans les pays membres, de manière à former une boucle ferrée principale dont la partie supérieure traverse le Niger. Pour le Comité de Pilotage, la construction de la ligne de chemin de fer de Parakou à Niamey est prioritaire. Un premier pas vers l’extension du réseau ferroviaire en direction des régions de Tahoua, Maradi, Agadez et Zinder.C’est au vu des considérations importantes de développement économique sous régional que le Projet AFRICARAIL a vu le jour avec la signature d’un protocole d’accord regroupant les Etats membres en 1999. Le Secrétariat Permanent a signé un Accord de siège avec le gouvernement du Niger en 2001. Le projet dispose d’un Comité de Pilotage composé de trois organes, le Conseil des Ministres des Transports, organe décisionnel; le Comité d’experts nationaux et de consultants indépendants qui est l’organe d’orientation. Le siège installé à Niamey, abrite le Secrétariat Permanent qui s’occupe de l’exécution du Programme.

Pouvez-vous nous dresser un bilan de vos activités ?

Le Projet AFRICARAIL a permis de développer des activités essentielles notamment la sensibilisation et la mobilisation des institutions internationales dont l’UAC, l’ALG, l’UEMOA, la CEN-SAD, la CEA, le NEPAD et l’UIC et des banques de développement telles que la BAD, la BOAD, la BSIC et la BIDC et la réalisation d’études techniques malgré les faibles moyens disponibles localement.D’autre part, Projet AFRICARAIL a mis en place une veille technique dans ce domaine grâce aux moyens informatiques du Comité de Pilotage et la recherche de collaborations techniques avec de grandes universités dans le cadre de la coopération Sud-Sud. On citera notamment l’Université Fédérale de Rio de Janeiro au Brésil. En plus, Projet AFRICARAIL a recherché des investisseurs potentiels pour le projet. A ce titre le Projet a pris contact avec des constructeurs indiens, chinois et brésiliens. Notre avantage est que dans la communauté des Etats membres de la CEDEAO et de l’UEMOA, Projet AFRICARAIL était le seul projet structuré. Tous les autres projets se limitaient à deux pays et sont intégrés dans des programmes multisectoriels bilatéraux notamment les commissions mixtes de coopération.

Quelles sont justement vos attentes par rapport à cette étude ?

L’objet de l’étude soumise à CIMA/UMA/ AECOM visait à évaluer la faisabilité de l’interconnexion des embryons de réseau ferroviaire préexistants et de réaliser, face à l’ampleur des capitaux à mobiliser, un classement des projets étudiés. Il s’agissait aussi d’apporter tous les arguments techniques, paramètres économiques et humains, données techniques, modèles de calculs et méthodologies mis en œuvre, conduisant à ces résultats. L’étude a porté aussi bien sur les aspects relevant de la technique et de l’économie ferroviaires que sur tous les éléments contribuant à une évaluation complète des projets étudiés : aspects socioéconomiques, impacts environnementaux, aspects institutionnels. Il ressort donc de cette étude une immense attente de la région qui compte sur le développement d’un réseau ferroviaire porteur de développement et d’ouverture sur le Monde. Malgré nos réserves sur la méthodologie adoptée par CIMA/UMA/AECOM et sur l’absence de documents importants devant compléter le rapport, nous notons avec satisfaction que les tronçons ferroviaires composant le Projet AFRICARAIL sont tous classés prioritaires par l’analyse multicritère qui a été réalisée. L’étude a couvert toute la zone du projet et a permis d’actualiser les données disponibles. Ainsi le projet AFRICARAIL s’intègre de façon parfaite dans la stratégie de la CEDEAO en ce qui concerne le développement du chemin de fer dans la région Ouest Africaine. En effet la région présente aujourd’hui tout un ensemble de pôles urbains consolidés souvent enclavés, ce qui représente, pour l’ensemble régional une perte importante d’opportunités de développement.

Quelle coopération avez-vous avec le Consortium CIMA International/UMA/ AECOM ?

Nous sommes le principal promoteur du chemin de fer dans la zone et nous tirons notre légitimé du protocole d’accord signé par les Etats membres. CIMA International/ UMA/AECOM est un groupement de bureaux d’études. Nous nous félicitons que notre requête de financement auprès de la BAD et le suivi que nous avons apporté dans ce dossier ont permis la réalisation des études par le consortium de bureaux d’études CIMA International/ UMA|AECOM dans le cadre d’un avis d’appel d’offre de la CEDEAO. A la réunion de validation du rapport de cette étude qui a regroupé au siège de la CEDEAO à Abuja, les responsables des réseaux et projets ferroviaires des pays membres de l’espace CEDEAO, nous avons attiré l’attention du consortium CIMA International/UMA/AECOM sur certaines préoccupations des Etats. Par exemple, nous avons recommandé que des études d’impact environnemental et social plus détaillées soient effectuées conformément à la loi 98-56/PRN du Niger portant loi-cadre relative à la gestion de l’environnement et le Niger a aussi recommandé l’extension du Projet AFRICARAIL aux lignes nigérianes. L’Etat du Niger a souhaité la création d’un institut sous régional de formation dans le domaine ferroviaire. Au niveau de la priorisation des lignes, nous avons estimé que les études devraient prendre en compte la priorité définie par chaque pays. Le Niger accorde une priorité à l’interconnexion Parakou-Dosso-Niamey qui présente sur les plans stratégique, économique, institutionnel, environnemental et social, des atouts très importants alors que l’étude de CIMA International accorde une priorité à la ligne Kaya–Dori-Tera-Niamey. L’interconnexion Parakou–Niamey passera par Dosso qui joue un rôle pivot pour le transport de passagers et de marchandises vers le Centre, l’Est et le Nord du Niger d’une part et vers la région de Niamey d’autre part. Cette interconnexion ferroviaire renforcera ce rôle et fera de Dosso un terminal intermodal de premier plan. L’option retenue par le bureau d’études pour désenclaver le Niger uniquement par l’axe Abidjan-Ouagadougou-Niamey conduirait à un énorme surcoût de transport, répercuté sur les prix des produits importés ou exportés par cette zone, car cette liaison est deux fois plus longue que celle du corridor béninois ou celui du Togo. Son prolongement vers Kaoura Namoda ou vers Ouagadougou soit par l’interconnexion Kaya ou par l’interconnexion Fada N’Gourma permettra de réaliser deux mailles ferroviaires stratégiques pour la CEDEAO, puisque liant les deux géants économiques de la région, le Nigéria et la Côte d’Ivoire. De plus, plusieurs liaisons n’ont pas été prises en compte comme les lignes Lagos - Cotonou et Bobo Dioulasso – Sikasso. Nous comptons aussi sur ces études pour disposer d’éléments nous permettant d’apprécier la demande potentielle surtout dans le contexte actuel de développement des exploitations minières et d’ouverture des marchés. Néanmoins cette étude fournit une nouvelle base d’informations pour mener à bien le développement du réseau ferroviaire de la CEDEAO et il lui appartiendra d’en tirer un maximum d’enseignements.

Quelles sont vos perspectives à présent ?

Les perspectives du projet sont aujourd’hui très encourageantes. L’étude demandée par la CEDEAO a prouvé la viabilité de l’ensemble du projet. Nous avons sollicité la Chine, l’Inde et le Brésil pour participer à au financement et à la construction de lignes de chemin de fer à moindre coût. Notre Comité d’experts est déjà à pied d’œuvre pour organiser cette année une table ronde des bailleurs de fonds. Cette table ronde visera à faire aboutir les négociations avec tous les partenaires financiers qui disposeront désormais d’une étude de faisabilité complète. Une nouvelle fiche technique sera élaborée en prenant en compte le tracé principal et les extensions devant permettre le désenclavement intérieur et extérieur des Etats membres.

Le Projet Africarail relève-t-il du domaine du rêve pour nos pays ?

Le rêve tout comme la vision sont nécessaires pour réaliser de grandes œuvres. C’est un processus. Alors, il faut y croire et se lancer dans la bataille. Tout ce qu’il nous faut maintenant, c’est optimiser nos stratégies de développement, bien présenter nos dossiers, bien exploiter nos ressources…et nous parviendrons à réaliser ce rêve. Cela me rappelle, chaque fois que cette question m’est posée, notre regretté Feu Ahamed Akobi (Paix à son âme), ancien Ministre des Transports du Bénin et ancien Directeur de Cabinet de S.E.M. le Président Boni Yayi qui disait que Projet AFRICARAIL sera réalisé parce que c’est un rêve partagé par quatre pays. Le financement est certes lourd, mais il est à l’échelle des bénéfices que la région peut en tirer pour son développement économique et social. Les puissances économiques émergentes citées plus haut, à la recherche de nouvelles sources de matières premières, seront fortement intéressées par la réalisation d’un tel réseau ferré, qui comme on l’a vu, a toutes les chances sur le moyen-long terme d’être économiquement rentable.

Votre mot de la fin ?

Dans un pays enclavé comme le Niger, le transport ferroviaire viendra compléter le transport routier. Ce qui permettra un accès plus rapide et plus sûr aux différents ports tout en conservant l’environnement et la qualité de vie des populations. Cela permettra aussi la réduction du cout des marchandises d’où une réduction de la pauvreté dans les différents Etats membres. Au Niger, S.E.M. le Président Tandja Mamadou a instruit les autorités compétentes pour que le projet de chemin de fer devienne une réalité. Ainsi, le Premier Ministre l’a intégré dans son Plan intérimaire 2008-2009 et nous avons le soutien des Ministres des Transports, des Finances et des Affaires Étrangères des Etats membres. Au nom du Projet Africarail, nous remercions les Chefs d’Etat du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Togo qui ont toujours manifesté leur volonté politique en faveur du projet. Nous sommes très confiants quant à la pose du premier rail en 2009. Que Dieu guide nos pas !

Propos recueillis par Yahaya Garba
Source: La Roue de l'Histoire

 

 

 

 


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