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Le gouvernement suspend
pour 3 mois tous les droits et taxes a l’importation du riz
Réagissant à la
situation marquée par la hausse des prix de toutes les céréales sur l'ensemble
du pays, le gouvernement, par la voix de son Porte-parole, le ministre de
la Communication, M. Mohamed Ben Omar, a rendu public, vendredi dernier,
un communiqué. Dans ce communiqué, le ministre a situé les facteurs qui
expliquent non seulement cette flambée des prix sur les marchés, mais aussi et
surtout, les dispositions pratiques que le gouvernement a envisagé de prendre
pour atténuer le phénomène. Le communiqué du ministre de la Communication ,
Porte-parole du gouvernement, M.Mohamed Ben Omar, se présente ainsi qu'il suit
: "Depuis quelques temps, on assiste à une hausse des prix de toutes
les céréales sur l'ensemble du pays. Pour comprendre ce phénomène, le gouvernement,
soucieux de maintenir une stabilité des prix, notamment ceux des produits de
base, a mené des investigations pour en déterminer les causes. Il ressort de
ces investigations qu'aucune pénurie des stocks n'est à l'origine de cette
hausse. Les marchés sont régulièrement approvisionnés et aucune perturbation
n'a été décelée à ce jour. De même, aucune situation de rétention ou de
dissimulation de stock n'a été constatée. La hausse est liée à plusieurs
facteurs dont essentiellement une baisse de la production du riz au niveau
mondial, une faible production de maïs dans la sous-région. Cette situation
concerne du reste l'ensemble de la sous-région et présente quasiment les mêmes
caractéristiques dans tous les Etats.Face à cette situation, le gouvernement
décide de renforcer les stocks sur les marchés et atténuer de manière
significative la hausse drastique des prix. A cet effet, le mil, le sorgho et
le maïs ne supportant déjà aucun droit ou taxe à l'importation, le gouvernement
décide, en ce qui concerne le riz
1.) La suppression,
pour une durée de trois (3) mois de tous les droits et taxes à l'importation;
2.) L'acquisition par l'Etat de riz sur les marchés internationaux en vue d'une
intervention appropriée en direction des couches les plus démunies de la
population.
Afin de garantir une
répercussion de cette suppression des droits et taxes, le gouvernement définira
de façon concertée avec les opérateurs économiques bénéficiant de ce régime
exceptionnel, les prix à pratiquer sur les marchés. Les modalités y afférentes
feront l'objet de communiqués ultérieurs des ministères compétents. Au-delà de
ces mesures conjoncturelles, le gouvernement est déterminé à poursuivre
résolument la mise en oeuvre de sa stratégie de promotion de la production
locale ".
Détournements de
fonds : plusieurs maires en prison
Le président du Conseil régional de Dosso, Issa Arzika, a été
arrêté et écroué à la prison civile de Tillabéry, à 300 km de sa collectivité,
alors qu’à Maradi, capitale économique du Niger, les maires des trois communes
ont été entendus par les juges de la Cour d’Appel de Zinder avant d’être placés
sous mandat de dépôt à la prison civile de Zinder.
Ainsi quatre maires élus ont été interpelés entre lundi et mercredi à Maradi
(700 km au centre) et Dosso (137 km au sud) pour des présumés détournements de
fonds destinés à la gestion de leurs communes.
Depuis le lancement des inspections d’Etat commanditées par le président
Mamadou Tandja dans les municipalités, de nombreuses malversations ont été
révélées dans la gestion des entités décentralisées alors que plusieurs maires
et opérateurs économiques sont écroués.
Une inspection d’Etat diligentée récemment révèle que dans la région de Dosso
tous les 43 maires des différentes communes sont accusés d’avoir opéré des
détournements allant de 3 millions FCFA à plus de 200 millions FCFA.
Jeudi, un conseiller municipal de Dosso a affirmé sous couvert d’anonymat que
l’inspection d’état qui a concerné la quarantaine de communes de la région «
est tout à fait contestable ».
« Nous avons déjà publié une déclaration pour réclamer une contre inspection en
présence des députés et des chefs coutumiers de la région», a ajouté la même
source, se refusant de dire s’il y a eu détournement ou pas dans la gestion de
leurs municipalités.
Fin décembre 2007, le président du Conseil régional de Maradi, Idi Malé, et le
receveur de la même ville, ont été arrêtés et conduits directement à la prison
civile de la ville pour « malversations financières » de près de 50 millions
FCFA.
A Niamey, une dizaine d’opérateurs économiques militants du MNSD (pouvoir),
présidé par le Premier ministre déchu Hama Amadou, croupissent en prison suite
à l’opération « mains propres » lancée il y a quelques mois par le chef de
l’Etat nigérien.
Cette série d’arrestations intervient cinq mois avant la tenue des élections
municipales et six mois après l’inculpation du maire de Niamey pour
détournement de 92 millions FCFA et non respect de l’égalité des citoyens
devant les marchés publics.
Cyberpresse
Honorables Députés,
essuyez nos larmes !
Comme s’il est condamné à un
éternel recommencement, le Niger se retrouve encore à la croisée des chemins.
Rhissa Ag Boula, l’ex-ministre du tourisme et ancien chef rebelle des années
90, vient d’affirmer avec fracas son appartenance au Mouvement des Nigériens
pour la Justice (MNJ). Ce qui au départ était un simple malentendu tend à
devenir une remise en cause de la paix, mais aussi de la démocratie et du développement,
toutes choses que nos compatriotes sont en train de construire, au prix de
mille sacrifices. Des sacrifices consentis par un peuple épris de paix et de
quiétude, un peuple intégré et tolérant, qui tire sa symbiose des profondeurs
d’une Histoire vérifiée et soutenue par les thèses de plusieurs compatriotes versés
dans cette science. Cette Histoire, nous sommes aujourd’hui en train de la
blesser, de la piétiner, de la torturer, portant ainsi atteinte aux fondements
d’une intégration précoloniale que nous avons plutôt le devoir moral de
raffermir, de consolider et de cultiver. Il est bien vrai que beaucoup de tous
ces pyromanes qui attisent, non pas la flamme de la paix, mais la flamme d’une
guerre absurde, inutile et injustifiée, ne sont pas capables de distinguer le
noir du blanc. A ceux-là, il est insensé d’adresser le moindre message. Mais il
est toujours possible de rappeler à ceux-là que les sirènes de la guerre,
distillées à dessein, ont réussi à faire taire, leurs devoirs sacrés. Car nous
doutons fort qu’ils aient été convaincus par la nécessité d’opposer à une
situation que le dialogue aurait suffi à régler, la force brute et animale des
armes. Nous ne pensons pas aussi qu’ils aient compris et accepté que le Niger
pourrait exploiter ses immenses richesses en privilégiant paradoxalement une
logique d’affrontement. N’est-ce pas donner raison à ceux qui ont pris les
armes ? N’est-ce pas les conforter dans leur position et semer le doute
dans l’esprit de ceux qui nous observent quant à nos nobles intentions ?
Entre
les uns qui ont pris les armes parce qu’ils estiment que certains aspects des
accords de paix de 1995 et ceux additionnels de 97-98 n’ont pas été respectés
et les autres qui ont pensé judicieux d’y opposer la force militaire, que de
gâchis pour notre pays. Le Niger bien entendu, n’est sans doute ni celui de
Aghali Alambo, ni celui de tous ces esprits retors mais certainement obtus qui
vocifèrent à chaque glissement vers le chaos pour nous enfoncer dans une
logique de bêtise humaine : la guerre. Entre les deux, il y a sûrement un
autre Niger, celui de la paix et de la concorde entre tous les fils du pays et
qui a déjà réussi à vaincre toute velléité guerrière en avril 1995 ; un
autre Niger qui pour le moment est encore sous le choc des théoriciens de la
méthode forte. Pour combien de temps ?
Ce
qui déroute dans ce qui se passe au Niger actuellement, c’est la démission
collective de la classe politique nigérienne, particulièrement les députés dans
leur ensemble qui se complaisent dans un silence assourdissant. Un silence qui
en dit long sur la supposée séparation des pouvoirs au Niger. Pour nous,
simples citoyens qui n’avons d’autre moyen de recours que vous, nous pensions
que l’Assemblée nationale au moins se démarquerait de cette logique guerrière
et demanderait au gouvernement de prendre les mesures nécessaires en vue d’un
rapide retour de la paix.
La
guerre a-t-elle jamais réglé une crise ? Que nous sachions encore, la plus
puissante armée au monde est aujourd’hui à la recherche, difficile il faut
l’avouer, de voies de sortie honorables d’un pays qu’elle pensait envahir et
mettre au pas en un temps record. Plus proche de nous, le cas de la Côte
d’Ivoire, du Liberia, de l’Algérie et bien d’autres sont là pour rappeler à
notre mémoire qu’il n’y a rien de tel que le dialogue pour régler un
malentendu. Les exemples en réalité foisonnent comme têtards dans un étang. La
question fondamentale que nous posons à tous les députés, toutes obédiences
confondues, est de savoir pourquoi devons-nous nous battre entre frères et
sœurs nigériens ? Personnellement, nous ne voyons pas de raison
raisonnable qui puisse soutenir ces inepties que des individus en mal de
reconnaissance, ont accepté de porter et de véhiculer par voie de presse, comme
étant la position unanime de tous les Nigériens. Ce qui fait leur semblant de
prospérité, c’est bien sûr le silence assourdissant et complice de tous ces
leaders politiques qui savent, en leur âme et conscience que le Niger va à
vau-l’eau.
Ce
qui s’est passé à Tézirzet aurait pu certainement être évité ! Ce qui
s’est passé à Tanout aurait pu l’être également ! Tout comme ces
explosions de mines qui ont emporté d’innocentes personnes. C’est votre devoir,
honorables députés, de nous éviter de telles dérives. C’est à vous de faire
baisser la température, de donner une chance pour la paix. Car, vous en
conviendrez certainement, on ne peut construire la paix en se contentant de la
chanter. La paix, disait Feu Houphouët Boigny, c’est un comportement, pas un
mot. Les liseurs de motion comme on les aurait appelés ailleurs, qui gagnent
les moyens de leur survie au prorata du poids de salive déversé, sont tout
autant dangereux pour la paix au Niger que ceux qui pensent pouvoir faire
aboutir l’application des accords de paix en faisant crépiter les armes.
L’option de la solution militaire ne sert que des intérêts extérieurs.
Honorables
députés,
Vous
conviendrez avec nous aussi qu’on ne gère pas les hommes avec de la passion et
des humeurs. Les responsabilités d’Etat, nous le pensons, exigent de la
hauteur, du détachement et surtout de l’humilité, celle de s’asseoir sur ses
propres ressentiments et d’agir en tenant compte de l’intérêt du groupe.
Privilégier le dialogue, le soutenir et le défendre ouvertement n’est donc ni
du défaitisme ni de la honte. Au contraire, il procède d’une démarche
consciente et responsable, de la vision unitaire d’un Etat qui n’a aucun
intérêt à focaliser ses efforts et ses maigres ressources sur une entreprise
suicidaire. Il est par conséquent dommage d’entendre, alors que les Nigériens
tendent quotidiennement l’oreille pour entendre le président Tandja appeler
enfin à la réconciliation de tous les fils du Niger, le porte-parole du
gouvernement clamer que le budget de l’Etat tout entier y passera s’il le faut.
L’histoire, un jour, retiendra, sans doute avec des termes durs, l’extraordinaire
attitude des leaders politiques nigériens face à ce drame dont ils assumeront
une bonne part de responsabilité. Surtout celles d’une Assemblée nationale qui
s’illustre curieusement par une apathie inexplicable dès lors qu’il s’agit de
parler et d’agir pour la cohésion nationale et la quiétude sociale.
Nous
comprenons et défendons aussi l’intégrité du territoire national qui n’est pas
négociable. Nous nous battrons tous, jusqu’au sacrifice suprême s’il le faut,
pour que le Niger exploite les richesses de son sous-sol. Personne d’ailleurs,
jusque dans les rangs du MNJ, il nous semble, ne peut aller à l’encontre de ces
grands principes.
C’est
dire qu’en soutenant l’option militaire tout en affirmant cette détermination à
exploiter l’uranium et le pétrole entre autres, il y a une contradiction
flagrante qu’il est bon de relever. Comment pourrons exploiter ces richesses
dans un contexte d’insécurité permanente ? Quel est le bailleur de fonds
qui risquerait ses ressources (financières, matérielles et humaines) sans être
assuré qu’il tirerait profit de ses investissements ? Soyons
réalistes ! C’est forcément en misant sur la concorde nationale, la paix
et la quiétude que nous pourrons attirer les investisseurs, exploiter nos
richesses et en tirer les ressources indispensables pour changer le Niger de
demain.
C’est
un devoir qui nous interpelle. Un devoir que nous avons vis à vis des plus
jeunes et des générations à venir.
L’Assemblée
nationale ne peut, à moins de se compromettre dans une position qu’elle n’a ni
l’honneur ni la fierté de soutenir et de porter, cautionner cette logique
guerrière. Nous avons à ce propos apprécié la position courageuse et sage de
l’honorable député Brigi Rafini qui a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’un
petit problème de bandits isolés, mais d’une question assez grave qu’il fallait
prendre au sérieux. Nous avons aussi admiré la grande maturité de
M. Mohamed Anacko, Haut Commissaire à la restauration de la paix, qui a
fait une lecture juste et mesurée de la situation. Pourquoi Brigi et Anacko
sont-ils les seuls à dire ouvertement leur choix pour la paix ?
Pourquoi
ce silence, Excellence M. le président de l’Assemblée nationale, vous sous
le magistère duquel les accords de 1995 ont été signés ? N’êtes-vous pas
jaloux de votre bébé ? Pourquoi ce silence inaccoutumé, Honorable député
Jackou, vous dont le courage politique n’est plus à démontrer et qui vous êtes
toujours battu pour les causes nobles ?
Où
êtes-vous Honorable député Bazoum Mohamed dont les envolées lyriques ont convaincu
plus d’un sceptique en d’autres circonstances ?
Honorables
députés,
Ces
mots sont les larmes d’un peuple qui épie la moindre initiative de votre part
pour alléger ses souffrances et lui permettre de rêver de lendemains meilleurs.
Ces sont les larmes des millions de Nigériennes et de Nigériens, qui souffrent
en silence de ce drame national (s’entretuer entre compatriotes en est toujours
un) et qui ne savent plus à qui recourir pour y mettre fin.
Ce
sont les larmes aussi de ceux qui viennent de naître, et même ceux qui vont
venir plus tard, et dont le vœu le plus cher serait probablement de se voir
léguer un pays riche de ses hommes et de ses ressources minières, épris de paix
et de concorde nationale.
Ce
sont enfin les larmes de vos femmes, de vos filles, de vos sœurs, de vos fils,
qui ne comprennent pas encore cette logique guerrière dans laquelle on dit
pourtant vouloir construire la paix et la pérenniser.
QU’IL
VOUS PLAISE DONC DE LES ESSUYER POUR QUE VIVE LE NIGER DANS LA PAIX
11ème sommet
des Chefs d’Etat et de Gouvernement de pays membres de l’OCI a DAKAR
Demain 13/03/2008 s'ouvre au
Palais des Congrès de Dakar (Sénégal), la 11ème Session au Sommet de Chefs
d'Etat et de gouvernement de pays membres de l'Organisation de la Conférence
Islamique (OCI).
Le Président de la
République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, est arrivé depuis hier à
Dakar, à la tête d'une importante délégation. Il importe de rappeler à cette
occasion que l'OCI a parrainé les 12 et 13 juin 2007, une conférence
internationale de donateurs sur la consolidation de l'autosuffisance
alimentaire dans notre pays à Doha (Qatar). L'Organisation de la Conférence
Islamique (OCI), dont notre compatriote Hamid Algabit a assuré le Secrétariat
général de 1989 à 1994, renferme plus d'un milliard de musulmans. Elle est
née à la suite de l'incendie ''criminel'' de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem,
en août 1969. Cet événement a servi de déclic à la création de l'Organisation
de la Conférence islamique (OCI), deux mois plus tard, le 25 septembre 1969 à
Rabat au Maroc. Mais c'est en 1972 que l'institution a vu officiellement le
jour avec l'adoption de sa charte à Djeddah, ville qui depuis abrite le siège
provisoire du Secrétariat général de l'OCI. Les Etats membres de l'OCI
ambitionnent ainsi de "parler d'une seule et même voix pour défendre les
intérêts des Etats membres et assurer le progrès et le bien-être de
leurs populations et de tous les musulmans à travers le monde", tel que
stipulé par sa Charte fondamentale. Cette onzième Session au Sommet de l'OCI
constitue un tournant décisif pour les pays membres car elle va être sans
conteste une occasion ultime pour les Chefs d'Etat de marquer, plus que par
le passé, leur solidarité entre eux. En effet, cette charte stipule que les
pays doivent œuvrer dans la consolidation de la solidarité islamique, le
renforcement de la coopération entre les États membres dans les domaines
économiques, sociaux, culturels, scientifiques ainsi que dans les autres
domaines d'importance vitale et procéder à davantage de consultations entre
les pays membres au sein des organisations internationales. Particulièrement
sur ce dernier point, au nom de la géopolitique et la mondialisation, des
sujets sont nombreux qui méritent une véritable consultation de la Oummah
islamique. C'est une occasion que les Chefs d'Etat doivent saisir pour
aborder toutes les questions devant garantir le développement de l'espace
OCI. Il s'agit donc pour les Chefs d'Etat de prendre les mesures nécessaires
pour consolider la paix et la sécurité mondiale fondées sur la justice; de
coordonner l'action pour sauvegarder les lieux saints, et de consolider la
lutte de tous les peuples musulmans pour la sauvegarde de leur dignité, leur
indépendance et leurs droits nationaux. Il s'agit donc d'agir vite pour créer
une atmosphère propre à promouvoir la coopération et la compréhension entre
les États membres.
S. Daoura
Déclaration de
Ouagadougou sur la Dépénalisation des délits de Presse
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Les organisations
professionnelles de média et les journalistes de l’espace CEDEAO et de la
Mauritanie à Ouagadougou du 27 au 29 février 2008 dans le cadre du
séminaire sous régional sur la dépénalisation des délits de presse
dans l’espace CEDEAO et la Mauritanie,
Réaffirment leur engagement à l'égard de la liberté de la presse en tant
que droit de l'homme fondamental et élément constitutif indispensable de la
démocratie dans chaque pays, y compris dans les pays membres de l’espace
CEDEAO et la Mauritanie,
Identifient comme principal danger pour la liberté de presse dans
l’espace CEDEAO et la Mauritanie, le recours généralisé aux lois sur l'injure
publique qui interdisent toute critique à l'égard des hommes politiques et
du pouvoir, et aux lois sur la diffamation, deux types de législation
utilisées sans discrimination dans la plupart des Etats , qui les
maintiennent avant tout pour ''verrouiller l'information'', à l’exception
de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Ghana,
Notent que dans les pays membres de l’espace CEDEAO et la Mauritanie, la
presse est handicapée par un arsenal de mesures répressives, allant
de l'emprisonnement et de la persécution des journalistes au fléau
généralisé que sont les lois sur la diffamation et l'injure publiques qui
sont utilisées, par les gouvernements pour empêcher toute évaluation
critique de leurs politiques et priver le public de toute information sur
les délits qu'ils commettent, Affirment leur conviction que
l'espace sous régionale qu’est la CEDEAO et la Mauritanie a instamment
besoin d'une presse plurielle, forte, libre et indépendante qui puisse
exercer véritablement leur rôle de contre pouvoir
Considèrent que la liberté de la presse reste essentielle à l'établissement
de la bonne gouvernance et du développement économique, politique, social
et culturel durable, de la prospérité et de la paix dans l’espace CEDEAO et
la Mauritanie, et à la lutte contre la corruption, la famine, la pauvreté,
le conflit armé, la maladie et le manque d'éducation,
Réaffirment leur responsabilité en tant que femmes et hommes de
médias pour mener une "campagne énergique et sur le long terme
contre les violations et les restrictions de la liberté de la presse",
Notent que l'article 19 de la
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et la Charte africaine des
droits de l’homme et des peuples garantissent la liberté d'expression
comme droit fondamental, et soulignent qu'elle est essentielle à la
réalisation d'autres droits fondamentaux énoncés dans les traités
internationaux des droits de l'homme,
Rappellent que ces principes ont été réaffirmés et approuvés par l’ Acte
constitutif créant l’Union africaine, mais surtout par la Déclaration
de 2002 sur les Principes de la Liberté d'expression en Afrique, adoptée
par la Commission africaine des Droits de l'Homme et des Peuples et par
l'Union Africaine, plaçant ainsi les Etats Membres de l'Union Africaine
dans l'obligation de défendre et de préserver la liberté de la presse,
Se souviennent également la Déclaration de Windhoek de 1991 sur la
Promotion d'une Presse Africaine Indépendante et Pluraliste,
Sont aussi mémoratifs que le Protocole additionnel sur la bonne gouvernance
et la démocratie adopté par les pays membres de la CEDEAO, fait de la
liberté de presse un des principes de convergence constitutionnel,
obligeant ainsi les Etats à garantir cette liberté,
Observent qu'en dépit des opportunités juridiques qui auraient pu permettre
à une presse libre d'émerger, la liberté de la presse continue d’être
toujours malmenée dans de nombreux pays membres de l’espace CEDEAO et
que le meurtre, l'emprisonnement, la torture, l'interdiction, la censure et
le recours à des décrets continuent de se pratiquer dans plusieurs Etats,
Reconnaissent que ces formes grossières de répression sont renforcées par
l'exclusion délibérée de certains journaux des placements publicitaires
gouvernementaux, le poids de taxes élevées sur l'importation d'équipements
et de papier journal, et la concurrence déloyale des médias d'Etat,
Déclarent que les Etats membres de l’espace CEDEAO et la Mauritanie
doivent :
Reconnaître le caractère indivisible de la liberté de la presse et
respecter leurs engagements pris dans le cadre des conventions
internationales, régionales et sous régionales réaffirmant la
liberté, l'indépendance et la sûreté de la presse, et
Favoriser cet objectif en abrogeant d'urgence les lois sur la
diffamation et l'injure publiques ,
Appellent :
Les gouvernements et les parlements des Etats membres de l’espace CEDEAO
et la Mauritanie à examiner et à abolir d'urgence toutes les autres
lois qui limitent la liberté de la presse,
Les gouvernements des Etats membres de l’espace CEDEAO et la Mauritanie
qui ont emprisonné des journalistes pour leurs activités professionnelles à
les libérer immédiatement et à autoriser les journalistes contraints à
l'exil à rentrer dans leur pays,
Les Etats membres de la CEDEAO et la Mauritanie à :
- se conformer aux principes
énoncés dans l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de
l'Homme et autres protocoles, et à offrir des garanties
constitutionnelles à la liberté de la presse,
- se conformer aux
principes énoncés dans l'article 19 de la Déclaration Universelle des
Droits de l'Homme et autres protocoles, et à offrir des garanties
constitutionnelles à la liberté de la presse,
- promouvoir la liberté de la
presse en aidant notamment les média dans les domaines du
développement des compétences et de l'accès au capital et à
l'équipement,
- créer un fond pour le
développement des médias et recommandent qu'une attention particulière
soit accordée à la réforme juridique des médias , notamment la
suppression dans l’espace sous régional ouest africain des lois
pénalisant la diffamation et l'injure publiques,
Condamnent toutes les formes de répression des médias de l’espace CEDEAO et
la Mauritanie qui permettent d'interdire des journaux, et l'utilisation
d'autres sanctions comme le prélèvement de taxes à l'importation sur le
papier journal et sur le matériel d'impression et la suppression des
annonces publicitaires,
Les femmes et hommes de média de l’espace CEDEAO et la Mauritanie prenant
part au séminaire régional sur la dépénalisation des délits de presse font
cette déclaration à partir de Ouagadougou, en interpellant solennellement
tous leurs Etats à reconnaître que le progrès politique et économique
qu'ils appellent de leurs vœux ne peut aboutir que dans un espace de
liberté, et doté d’une presse libre et indépendante en dehors de tout
contrôle gouvernemental, politique ou économique.
Cette Déclaration sera présentée au Président de la Commission de la
CEDEAO avec la demande qu'elle soit distribuée à tous les Etats membres de
la CEDEAO pour être approuvée par la CEDEAO lors de sa prochaine rencontre
au sommet des Chefs d'Etat.
Un nigérien arrêté au
Maroc avec 107 capsules de cocaïne dans l'estomac Rabat, Maroc
Les services de police de l'aéroport
Mohammed V de Casablanca ont arrêté, lundi 31 Mars 2008, un ressortissant
nigérien en possession de 107 capsules de cocaïne sous forme de capsules
dissimulées dans son estomac. L'enquête suit son cours afin de déterminer s'il
s'agit d'un réseau de trafiquants. L'information a été confirmée par une source
policière sans plus de précisions.
Comparution du sultan Aboubacar Sanda devant la Cour Suprême
Le dossier du sultan du Damagaram
révoqué en 2001 par le gouvernement n’a pas pu être plaidé, le 24 mars, en raison
de la fête des pâques, ni même le lendemain. Un des conseillers de la Cour
d’appel, où le dossier devrait être plaidé, serait empêché.
Ce qui explique le renvoi au 14 avril prochain. On se rappelle qu’à la mi-2001,
le sultan Aboubacar Sanda a été destitué par le gouvernement, qui l’a accusé de
plusieurs délits. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Mahamane Manzo
surnommé « Tchakmol » avait pris un acte mettant fin aux fonctions du sultan.
Il sera remplacé sur le trône par Mamadou Moustapha (qui n'a toujours pas été
intronisé), qui fut suppléant du président du parti CDS, Mahamane Ousmane.Le dossier de l'ancien Sultan a été
repris en appel devant la cour Suprême alors que la justice a décidé d'un non
lieu en son encontre après plusieurs mois en prison. Une question qui se posent
déjà et qui constituera sans aucun doute un véritable casse tête
politico-judiciaire est de savoir ce qu'il adviendra de la légitimité de
l'actuel sultan Moustapha Mamadou une fois que la Cour Suprême, la plus haute
juridiction nigérienne confirme la décision de la justice: Aboubacar Sanda retrouve
t-il alors son trône? Affaire à suivre et certainement que
les prochains jours nous édifieront.Les observateurs y ont vu une
machination politique, surtout que le ministre Manzo, ami d’enfance du sultan
destitué, est lui aussi du CDS, comme par hasard.
A.Y. Barma
Les déboires d'un maire
Le maire d’une commune de Niamey a
actuellement maille à partir avec la justice depuis le déclenchement de
l’opération « mains propres ». Deux dossiers le concernant ont été ficelés : le
premier porte sur un détournement de 78 millions FCFA et le second de 25
millions, ce qui fait un total de 103 millions FCFA. Le 1er magistrat communal
aurait remboursé 39 millions, ce qui lui a permis de bénéficier d’une liberté
provisoire. Le problème n’est pas d’avoir bénéficié d’une liberté provisoire,
puisque c’est là une prérogative du juge. Il reste que malgré ces graves
forfaits, aucune mesure conservatoire n’a été prise par la hiérarchie contre ce
responsable. Tenez vous, il continue à gérer la commune comme si de rien
n’était.
Source
: Républicain-Niger
Projet d’Interconnexion ferroviaire des chemins de fer du
Bénin, du Burkina, du Niger et du Togo
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«Le projet AFRICARAIL vient d’acquérir
une nouvelle étude de faisabilité des interconnections ferroviaires financée
par la BAD dans le cadre de la CEDEAO» déclare M. Kaffa Amadou
Mr KAFFA Hamadou, vous êtes
l’Administrateur Général de l’organisation dénommée Africarail en charge du
programme sous régional d’interconnexion ferroviaire comprenant le Bénin, le
Burkina Faso, le Niger et le Togo. Pouvez-vous le présenter à nos lecteurs ?
Je vous remercie de l’opportunité
que vous me donnez de faire connaître le Projet Africarail. Le Projet
AFRICARAIL est chargé de réaliser l’interconnexion des chemins de fer
existants dans les pays membres, de manière à former une boucle ferrée
principale dont la partie supérieure traverse le Niger. Pour le Comité de Pilotage, la
construction de la ligne de chemin de fer de Parakou à Niamey est
prioritaire. Un premier pas vers l’extension du réseau ferroviaire en direction
des régions de Tahoua, Maradi, Agadez et Zinder.C’est au vu des considérations
importantes de développement économique sous régional que le Projet
AFRICARAIL a vu le jour avec la signature d’un protocole d’accord regroupant
les Etats membres en 1999. Le Secrétariat Permanent a signé un Accord de
siège avec le gouvernement du Niger en 2001. Le projet dispose d’un Comité de
Pilotage composé de trois organes, le Conseil des Ministres des Transports,
organe décisionnel; le Comité d’experts nationaux et de consultants
indépendants qui est l’organe d’orientation. Le siège installé à Niamey,
abrite le Secrétariat Permanent qui s’occupe de l’exécution du Programme.
Pouvez-vous nous dresser un bilan
de vos activités ?
Le Projet AFRICARAIL a permis de développer
des activités essentielles notamment la sensibilisation et la mobilisation
des institutions internationales dont l’UAC, l’ALG, l’UEMOA, la CEN-SAD, la
CEA, le NEPAD et l’UIC et des banques de développement telles que la BAD, la
BOAD, la BSIC et la BIDC et la réalisation d’études techniques malgré les
faibles moyens disponibles localement.D’autre part, Projet AFRICARAIL a
mis en place une veille technique dans ce domaine grâce aux moyens
informatiques du Comité de Pilotage et la recherche de collaborations
techniques avec de grandes universités dans le cadre de la coopération
Sud-Sud. On citera notamment l’Université Fédérale de Rio de Janeiro au
Brésil. En plus, Projet AFRICARAIL a
recherché des investisseurs potentiels pour le projet. A ce titre le Projet a
pris contact avec des constructeurs indiens, chinois et brésiliens. Notre
avantage est que dans la communauté des Etats membres de la CEDEAO et de
l’UEMOA, Projet AFRICARAIL était le seul projet structuré. Tous les autres
projets se limitaient à deux pays et sont intégrés dans des programmes
multisectoriels bilatéraux notamment les commissions mixtes de coopération.
Quelles sont justement vos
attentes par rapport à cette étude ?
L’objet de l’étude soumise à
CIMA/UMA/ AECOM visait à évaluer la faisabilité de l’interconnexion des
embryons de réseau ferroviaire préexistants et de réaliser, face à l’ampleur
des capitaux à mobiliser, un classement des projets étudiés. Il s’agissait
aussi d’apporter tous les arguments techniques, paramètres économiques et
humains, données techniques, modèles de calculs et méthodologies mis en œuvre,
conduisant à ces résultats. L’étude a porté aussi bien sur les aspects
relevant de la technique et de l’économie ferroviaires que sur tous les
éléments contribuant à une évaluation complète des projets étudiés : aspects
socioéconomiques, impacts environnementaux, aspects institutionnels. Il
ressort donc de cette étude une immense attente de la région qui compte sur
le développement d’un réseau ferroviaire porteur de développement et
d’ouverture sur le Monde. Malgré nos réserves sur la
méthodologie adoptée par CIMA/UMA/AECOM et sur l’absence de documents
importants devant compléter le rapport, nous notons avec satisfaction que les
tronçons ferroviaires composant le Projet AFRICARAIL sont tous classés
prioritaires par l’analyse multicritère qui a été réalisée. L’étude a couvert toute la zone du
projet et a permis d’actualiser les données disponibles. Ainsi le projet
AFRICARAIL s’intègre de façon parfaite dans la stratégie de la CEDEAO en ce
qui concerne le développement du chemin de fer dans la région Ouest
Africaine. En effet la région présente
aujourd’hui tout un ensemble de pôles urbains consolidés souvent enclavés, ce
qui représente, pour l’ensemble régional une perte importante d’opportunités
de développement.
Quelle coopération avez-vous avec
le Consortium CIMA International/UMA/ AECOM ?
Nous sommes le principal promoteur
du chemin de fer dans la zone et nous tirons notre légitimé du protocole
d’accord signé par les Etats membres. CIMA International/ UMA/AECOM est un
groupement de bureaux d’études. Nous nous félicitons que notre
requête de financement auprès de la BAD et le suivi que nous avons apporté
dans ce dossier ont permis la réalisation des études par le consortium de
bureaux d’études CIMA International/ UMA|AECOM dans le cadre d’un avis
d’appel d’offre de la CEDEAO. A la réunion de validation du rapport de cette
étude qui a regroupé au siège de la CEDEAO à Abuja, les responsables des
réseaux et projets ferroviaires des pays membres de l’espace CEDEAO, nous
avons attiré l’attention du consortium CIMA International/UMA/AECOM sur
certaines préoccupations des Etats. Par exemple, nous avons recommandé que
des études d’impact environnemental et social plus détaillées soient
effectuées conformément à la loi 98-56/PRN du Niger portant loi-cadre
relative à la gestion de l’environnement et le Niger a aussi recommandé
l’extension du Projet AFRICARAIL aux lignes nigérianes. L’Etat du Niger a
souhaité la création d’un institut sous régional de formation dans le domaine
ferroviaire. Au niveau de la priorisation des
lignes, nous avons estimé que les études devraient prendre en compte la
priorité définie par chaque pays. Le Niger accorde une priorité à
l’interconnexion Parakou-Dosso-Niamey qui présente sur les plans stratégique,
économique, institutionnel, environnemental et social, des atouts très
importants alors que l’étude de CIMA International accorde une priorité à la
ligne Kaya–Dori-Tera-Niamey. L’interconnexion Parakou–Niamey passera par
Dosso qui joue un rôle pivot pour le transport de passagers et de
marchandises vers le Centre, l’Est et le Nord du Niger d’une part et vers la
région de Niamey d’autre part. Cette interconnexion ferroviaire renforcera ce
rôle et fera de Dosso un terminal intermodal de premier plan. L’option
retenue par le bureau d’études pour désenclaver le Niger uniquement par l’axe
Abidjan-Ouagadougou-Niamey conduirait à un énorme surcoût de transport,
répercuté sur les prix des produits importés ou exportés par cette zone, car
cette liaison est deux fois plus longue que celle du corridor béninois ou
celui du Togo. Son prolongement vers Kaoura Namoda ou vers Ouagadougou soit
par l’interconnexion Kaya ou par l’interconnexion Fada N’Gourma permettra de
réaliser deux mailles ferroviaires stratégiques pour la CEDEAO, puisque liant
les deux géants économiques de la région, le Nigéria et la Côte d’Ivoire. De
plus, plusieurs liaisons n’ont pas été prises en compte comme les lignes
Lagos - Cotonou et Bobo Dioulasso – Sikasso. Nous comptons aussi sur ces études
pour disposer d’éléments nous permettant d’apprécier la demande potentielle
surtout dans le contexte actuel de développement des exploitations minières
et d’ouverture des marchés. Néanmoins cette étude fournit une
nouvelle base d’informations pour mener à bien le développement du réseau
ferroviaire de la CEDEAO et il lui appartiendra d’en tirer un maximum
d’enseignements.
Quelles sont vos perspectives à
présent ?
Les perspectives du projet sont
aujourd’hui très encourageantes. L’étude demandée par la CEDEAO a prouvé la
viabilité de l’ensemble du projet. Nous avons sollicité la Chine,
l’Inde et le Brésil pour participer à au financement et à la construction de
lignes de chemin de fer à moindre coût. Notre Comité d’experts est déjà à
pied d’œuvre pour organiser cette année une table ronde des bailleurs de
fonds. Cette table ronde visera à faire aboutir les négociations avec tous
les partenaires financiers qui disposeront désormais d’une étude de
faisabilité complète. Une nouvelle fiche technique sera élaborée en prenant
en compte le tracé principal et les extensions devant permettre le
désenclavement intérieur et extérieur des Etats membres.
Le Projet Africarail relève-t-il
du domaine du rêve pour nos pays ?
Le rêve tout comme la vision sont
nécessaires pour réaliser de grandes œuvres. C’est un processus. Alors, il
faut y croire et se lancer dans la bataille. Tout ce qu’il nous faut
maintenant, c’est optimiser nos stratégies de développement, bien présenter
nos dossiers, bien exploiter nos ressources…et nous parviendrons à réaliser
ce rêve. Cela me rappelle, chaque fois que cette question m’est posée, notre
regretté Feu Ahamed Akobi (Paix à son âme), ancien Ministre des Transports du
Bénin et ancien Directeur de Cabinet de S.E.M. le Président Boni Yayi qui
disait que Projet AFRICARAIL sera réalisé parce que c’est un rêve partagé par
quatre pays. Le financement est certes lourd, mais il est à l’échelle des
bénéfices que la région peut en tirer pour son développement économique et
social. Les puissances économiques émergentes citées plus haut, à la
recherche de nouvelles sources de matières premières, seront fortement
intéressées par la réalisation d’un tel réseau ferré, qui comme on l’a vu, a
toutes les chances sur le moyen-long terme d’être économiquement rentable.
Votre mot de la fin ?
Dans un pays enclavé comme le
Niger, le transport ferroviaire viendra compléter le transport routier. Ce
qui permettra un accès plus rapide et plus sûr aux différents ports tout en
conservant l’environnement et la qualité de vie des populations. Cela
permettra aussi la réduction du cout des marchandises d’où une réduction de
la pauvreté dans les différents Etats membres. Au Niger, S.E.M. le Président
Tandja Mamadou a instruit les autorités compétentes pour que le projet de
chemin de fer devienne une réalité. Ainsi, le Premier Ministre l’a intégré
dans son Plan intérimaire 2008-2009 et nous avons le soutien des Ministres
des Transports, des Finances et des Affaires Étrangères des Etats membres. Au
nom du Projet Africarail, nous remercions les Chefs d’Etat du Bénin, du
Burkina Faso, du Niger et du Togo qui ont toujours manifesté leur volonté
politique en faveur du projet. Nous sommes très confiants quant à la pose du
premier rail en 2009. Que Dieu guide nos pas !
Propos recueillis par Yahaya Garba
Source: La Roue de l'Histoire
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